Kaede Tashiro [V]

• - Identitée -
  

Nom : Tashiro

Prénom : Kaede

Age : 16 ans

Sexe : Vous voulez un dessin ?? Ô.o

Statut : Internée

• - Physique -
  

Taille : Environ 1m55

Corpulence : A peu près 35 kilos

Physique : Kaede a l'air d'une petite fille de treize ans tout au plus. On la prend très souvent pour plus jeune qu'elle ne l'est, ce qui a le don de l'énerver au plus haut point. Elle est albinos, et se peau et ses cheveux sont d'une blancheur de neige, et ses yeux sont d'un rouge terne, presque sale. Elle a un visage rond et des traits réguliers, entouré par ses longs cheveux qu'elle attache toujours en une longue queue de cheval qui pend dans son dos, laissant échapper des mèches courtes autour de son visage qui pourraient ressembler à une frange si elles n'étaient pas aussi désordonnées. De devant, sa coupe peut avoir l'air un peu garçonne, et ell entretient coquettement ce style un peu trash. Pour parfaire l'ensemble, elle s'habille immanquablement de noir, alternant les robes de style médiéval avec des jeans déchirés, appréciant le contraste qu'il y a en elle. Elle a toujours sur elle une peluche représentant un lapin blanc, un coeur rouge cousu sur le ventre et une différentes coutures apparentes qui prouvent qu'il en a vu de belles. Elle ne s'en sépare jamais, et s'il n'est pas dans ses bras on peut être sûr qu'il est tout près, ce qui pofine l'image qu'elle donne d'une petite fille qui ne se sépare pas de sa peluche.

Signe distinctif : Elle est albinos.

• - Moral -
  

Caractère : Kaede évite tout contact avec le monde extérieur, autant avec les personnes qui l'entourent qu'avec les grands espaces. Elle évite les foules, rechigne à s'engager dans des discussions trop longues ou trop sérieuses et il lui arrive assez souvent de ne pas répondre à une question simplement parce qu'elle pense qu'elle n'en vaut pas la peine. On pourrait le croire souvent dans la lune, mais ce n'est qu'une impression : en effet, elle a tendance à s'effacer complètement en présence d'autres personnes, profitant de sa discrétion pour écouter tout ce qui se dit tout autour d'elle. Mais ce n'est pas le genre à aimer les ragots et les potins ; elle est simplement avide de tout savoir, qu'importe quelle information elle apprend, elle est toujours satisfaite d'en savoir un peu plus, et sais garder les secrets mieux que quiconque du fait de son entêtement à se murer dans un silence de mort, évitant toujours les paroles inutiles.

Maladie : Kaede est tout d'abord agoraphobique. -Elle a peur des grands espaces et ne sort jamais en extérieur au risque d'avoir une crise d'angoisse et de devenir incontrôlable, courant partout et délirant à moitié. -Elle ne supporte pas les foules et panique de la même façon si trop de monde se rassemble autour d'elle, aussi elle a souvent tendance à s'enfuir le plus vite possible si elle est trop entourée.
Elle a aussi accumulé quelques tocs, qui la font parfois passer pour une folle : elle se lave les mains une bonne vingtaine de fois par jours, après avoir fait des choses précises comme touché quelqu'un, mangé ou et éternué ; elle est prise d'un hoquet compulsif chaque fois qu'elle est nerveuse, stressée ou honteuse, ou qu'elle ait quelque raison que ce soit de rougir : elle ne rougit pas, elle "hoquette" ; elle doit absolument toucher les gens qu'elle rencontre pour la première fois, même un tout petit peu, et s'arrange toujours pour le faire, mais ne supporte pas qu'on la touche ; ......

Défauts : Elle peut paraître parfois hautaine même si elle ne l'est en réalité pas du tout, elle ne parle pas beaucoup et a tendance à faire des réponses trop évasives. Elle est aussi facilement mal à l'aise et évite le plus possible tout contact avec le monde.

Qualités : Elle sait écouter les gens qui en ont besoin, garde très facilement les secrets qu'on lui confie et parle très peu d'elle. Elle est généreuse et sait partager, et préfère se taire que de demander de l'aide, et même si elle ne la refuse pas toujours elle ne la demande jamais spontanément.

• - Histoire -
  

Nationalité : Japonaise
Origine : Japonaise
Histoire :C’était une de ces nuits de printemps où tout est calme, silencieux, où même l’air que l’on respire semble avoir une valeur apaisante sur quiconque prend le temps de profiter du silence. Au milieu d’une immense forêt, dans un petit village endormi, une seule maison était encore allumée. A l’intérieur, une femme tenait dans ses bras un enfant à la peau extrêmement pâle et aux yeux d’un rouge terne, et elle regardait ce cadeau du ciel avec tout l’amour et toute l’affection qu’une mère peut avoir pour son enfant. Elles étaient seules, la mère et la fille, mais du genre de solitude dans laquelle on se complait jalousement lorsque l’on est à deux. Plus rien n’existait autour d’elles ; les draps encore ensanglantés de la naissance de l’enfant, la minuscule chaumière simplement éclairée par un feu mourant dans l’âtre de la petite cheminée et modestement meublée du strict minimum, au-dehors les bois sombres qui semblaient s’être approchés pour admirer la naissance de l’enfant… Plus rien n’avait d’importance, à part cette magnifique princesse endormie dans les bras de sa mère.
Bien sûr, tout le monde n’était pas de cet avis. Dès le lendemain, Alana alla présenter officiellement son bébé à la mairie du village, et, comme il était de coutume, elle la fit baptiser à la petite église, cérémonie à laquelle tout le monde était invité. Les rumeurs allèrent très vite, et ne se firent pas attendre. Kaede n’était tout simplement pas une enfant comme les autres. Elle avait la peau trop pâle, les cheveux trop blancs, les yeux trop rouges… Et elle évitait le regard des autres, se mettait à pleurer quand trop de personnes étaient réunies autour d’elle et quand des inconnus essayaient de s’approcher de trop près. « Cet enfant n’est pas normal, disait-on. Elle a quelques jours et elle n’est déjà pas aimable. Qu’est-ce que ça sera quand elle grandira ! »
En effet, l’état de Kaede empira au fur et à mesure qu’elle grandissait. Mis à part son apparence étrange, elle était austère envers tout le monde et ne sortait de chez elle que quand elle n’en avait pas le choix. A l’époque, on ne pouvait pas parler de maladie, mais tout s’aggrava à la mort de sa mère.

Alana Tashiro était fille de menuisier, et ses parents l’avaient prédestinée très jeune à un riche héritier, car elle était très belle et promettait de plaire à tous. Mais elle n’accepta pas cette idée, et décida d’épouser celui qu’elle choisirait ; or, elle avait choisi un jeune homme du village, plus pauvre encore que la famille Tashiro. Ses parents, bien que déçus, ne purent que se résigner, et les deux jeunes gens se marièrent avec leur approbation, bien qu’elle fut plus forcée que spontanée. Bref, une belle histoire d’amour. Mais ils ne vécurent pas heureux, et n’eurent qu’un enfant : une petite fille pas comme les autres du nom de Kaede, qui ne connut même pas son père. Il mourut trois mois après s’être marié, et pas même d’une mort héroïque : il tomba d’un ravin en essayant de voir si c’était profond. Et c’était profond. Quant à Alana, elle se mura, seule, dans une vie de mensonge et de tristesse refoulée. Elle feignait ma bonne humeur et la joie de vivre, pleurant un peu plus chaque soir la mort de son mari. De désespoir, elle alla voir l’homme à qui on l’avait destinée alors qu’ils étaient plus jeunes. Il l’accueillit à bras ouverts, mais après une nuit passée ensemble il la renvoya d’où elle venait. Quelques semaines plus tard, elle découvrit qu’elle était enceinte ; elle pria des jours et des nuits pour que l’enfant soit de feu son mari, mais elle n’en sut jamais rien et n’en dit jamais rien à personne, pas plus que celui qui aurait pu se prétendre le père de l’enfant. Elle aima sa fille plus que tout au monde, ajoutant à son amour maternel toute l’affection qu’elle avait emmagasinée depuis la mort de son mari. Même quand Kaede se révéla pour le moins étrange, elle se força à voir le bon côté des choses et ne regarda que le fait que, malgré toute la haine que semblait avoir Kaede envers les êtres humains, elle aimait sa mère de tout son cœur. Mais la réclusion de sa fille força Alana à se murer elle aussi dans leur monde à elles, et elle ne sortit plus de chez elle que pour accomplir les tâches quotidiennes d’une mère qui gagne seule sa vie et celle de sa fille. Parfois, elle recevait un peu d’argent donné anonymement par un messager, et ces jours-là, sans qu’on n’ait eu à le lui demander, elle se rendait dans le château où vivait celui qu’elle n’avait pas épousé, pour ne revenir que le lendemain matin auprès de sa fille, et elle devait parfois la regarder dormir durant de longues minutes pour se rappeler pourquoi elle s’abaissait à gagner sa vie de façon si honteuse.
Mais à force de rester cloîtrée dans cette solitude à peine interrompue, elle ne sortait pas de la déprime de veuve qu’elle était ; rien ne pouvait l’aider à tourner la page, et sa fille même lui faisait ressasser inlassablement le même sentiment de culpabilité. Puis, un jour, elle en eut assez. Il faisait nuit noire quand elle entra dans la chambre de sa fille, la réveillant doucement.

Kaede fut donc réveillée par sa mère, et elle fut étonnée et effrayée par ce visage qu’elle ne reconnaissait pas. Ses yeux noisettes étaient rouges d’avoir trop pleuré, et des larmes brillaient encore sur ses joues, mais malgré tout son visage tout entier rayonnait de résignation et de confiance. Alana lui expliqua quelque chose de très déconcertant, et quand elle sortit de sa chambre, tout naturellement, en l’embrassant et lui souhaitant une bonne nuit, Kaede crut avoir rêvé cette discussion. Le lendemain matin, on retrouva Alana morte dans son lit, un paquet de somnifères vide à la main.
Kaede resta enfermée seule chez elle deux jours durant ; on l’avait oubliée, elle que presque personne n’avait vue depuis des années, et elle n’avait intentionnellement rien fait pour se faire remarquer. Donc, au bout de ces deux jours, quelqu’un vint frapper à la porte de la petite maison. Prenant sur elle de faire un effort, Kaede alla ouvrir et se retrouva face à face à un homme richement vêtu qui lui donna sans raison apparente un petit sac de cuir qui semblait contenir de l’argent. Elle lui répéta mot pour mot ce que sa mère lui avait dit de dire, suivant ses conseils à la lettre, et se forçant à sourire malgré les larmes qui perlaient à ses yeux. Puis, une fois qu’il fut parti, elle rassembla d’une main tremblante quelques affaires avant de s’enfoncer dans la forêt.
On ne la trouva que le lendemain, maigre et tremblante, complètement traumatisée. On l’envoya donc dans un centre dit pour adolescents ‘difficiles’, d’où elle s’enfuit sans grande difficulté. On la changea ainsi d’établissement à plusieurs reprises, mais elle semblait devenir de plus en plus bizarre ; son rejet et sa peur du monde qui l’entourait se muèrent en agoraphobie, et elle accumula différents tocs étranges qui, ajoutés à son apparence de lapin albinos, la faisaient passer pour un monstre partout où elle allait et la forçaient à s’enfuir. Sa croissance aussi sembla s’arrêter à la mort de sa mère, et trois ans plus tard elle ressemblait encore à une fille de treize ans. On l’envoya, faute d’établissement qui ne l’aurait toujours pas renvoyée, à un centre psychiatrique où se déroulaient d’étranges expériences, d’où elle a la ferme intention de s’enfuir.

Pourquoi votre personnage vient-il ici ? : Parce qu'elle fait ce qu'elle veut ! Et surtout qu'elle a déjà été renvoyée de partout...
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Comment avez-vous connu le forum ? : Je suis partout Nan, sérieusement... J'ai vu le partenariat sur Graphix ^^

Avez-vous un autre compte ici ? : Naaan ^^

Bienvenue à toi ^^
Et merci beaucoup de t'être inscrite ^^

Ta fiche est parfaite, donc je te valide, bon jeu